Le fauchage raisonné

Cette approche novatrice se généralise sur l’ensemble des communes soucieuses de la préservation de leur environ­nement. Elle permet d’envisager l’entretien des accotements et des fossés en répondant aux besoins des usagers, en satis­faisant aux obligations d’entretien des communes mais surtout en respectant la biodiversité.

Les principes mis en œuvre impliquent de :

• limiter la hauteur de coupe,
• limiter les interventions de printemps au strict né­cessaire pour assurer la sécurité des usagers,
• repousser le débroussaillage des fossés et des talus à l’automne afin de permettre la reproduction des espèces vivant dans ces milieux. Cette technique permet également de générer des économies en limitant l’usure des couteaux de fauchage, les risques de casse du matériel et la surconsommation de carburant et donc la pollution, induits par des coupes plus fréquentes et plus basses.

Garantir la sécurité est une obligation fondamentale

Le fauchage des accotements et des zones dangereuses (comme les carrefours ou les virages ) doit toutefois être maintenu pour favoriser la visibilité des usagers de la route et permettre la circulation des piétons.

Les fossés et les accotements : espaces de biodiversité

Le fauchage intensif en entraînant le lessivage des sols provoque l’appauvrissement de la biodiversité locale et la disparition de nombreuses espèces.
Les bords de route constituent de véritables refuges éco­logiques à préserver. Ils permettent à de nombreuses espèces animales de se déplacer, se nourrir, se reproduire et à la flore sauvage de se développer et de se multiplier. En limitant les surfaces fauchées et les fréquences de passage, on préserve leurs habitats et on participe à la préservation de la biodiversité.
Nous sommes, bien sûr, également attentifs à l’expansion des plantes invasives et nous intervenons au moment op­portun pour la limiter.
Les usagers peuvent être surpris par la hauteur de la végé­tation et croire à un manque d’entretien.

L’image d’une route propre ne doit plus être synonyme de végétation rasée, mais d’un espace préservé, riche de vie, utile à l’équilibre général de notre territoire.